Alain A. FOURNIER (1931-1983)

Né en 1931 à Coutances (Manche), de père et de mère normands, Alain Adrien FOURNIER manifeste très jeune des dons exceptionnels pour le dessin, la peinture et la sculpture.
Dès 17 ans, il est admis au Salon de la Marine ; il vient d’avoir 18 ans lorsque sa première exposition particulière est organisée à Coutances en 1949.

C’est à Paris, où sa famille réside rue des Feuillantines, qu’il effectue ses premières années d’études artistiques, à l’Ecole des Arts Appliqués. Il entre en 1952 à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où il bénéficie des enseignements de Maurice BRIANCHON pour la peinture et Edouard GOERG pour la gravure.

Ses études sont couronnées par un premier Second Grand Prix de Rome en 1957...

Dès lors, sa carrière se développe harmonieusement. Alain A. FOURNIER expose fréquemment à la Galerie Dauphine à Paris et participe aux Salons les plus marquants
de son temps : Salon d’Automne, Indépendants, Jeune Peinture, Salon Comparaisons ;
le Salon des Artistes Français lui décerne sa Médaille d’Or en 1980.

En 1969, il rencontre Emmanuel DAVID, marchand-collectionneur de la plus noble tradition, avec lequel il travaille régulièrement. Plusieurs expositions particulières lui sont consacrées dans la célèbre Galerie de l’avenue Matignon à Paris.


La vie d’Alain A. Fournier se partage alors entre son domicile de la région parisienne,
au Plessis-Robinson qu’il qualifie de « petite campagne comparable au bocage normand »,
et Coutainville, lieu de résidence estival de sa famille, où ses racines profondes sont ancrées depuis l’enfance.

Lorsque Emmanuel DAVID quitte le marché de l’Art, Alain A. FOURNIER choisit de retrouver son indépendance et organise plusieurs expositions en France et à l’étranger ; sa disparition brutale, en 1983 au Plessis-Robinson, va empêcher la réalisation de ses nombreux projets. En 1982, il est l’un de ceux que distinguent les cimaises de la galerie Paul VALLOTON
à Lausanne, pour représenter la peinture française contemporaine.